3 pays africains bénéficient d’un programme pour améliorer les taux de vaccination des ruminants

3 pays africains bénéficient d’un programme pour améliorer les taux de vaccination des ruminants

Le Kenya, la Tanzanie et le Nigéria bénéficieront bientôt d’un programme pour améliorer les taux de vaccination des ruminants. L’Alliance mondiale pour les médicaments vétérinaires pour le bétail (GALVmed) a annoncé le lundi 28 avril 2025, un nouveau programme de cinq ans visant à remédier aux taux quasi-universels de couverture vaccinale des ruminants (bovins, ovins et caprins) en Afrique.
Le projet « Innovations vétérinaires transformant la santé et les moyens de subsistance des animaux 2 » (VITAL 2) fait suite à l’initiative phare VITAL, qui a soutenu le développement et la commercialisation de vaccins de qualité, sûrs et efficaces pour le bétail. VITAL 2 continuera de développer le portefeuille de vaccins disponibles pour les ruminants et s’attachera à améliorer les faibles taux de vaccination des petits et grands ruminants en Afrique subsaharienne, en s’appuyant sur des initiatives du secteur privé pour transformer le marché des vaccins de haute qualité et compléter les plans de vaccination des gouvernements. Cela permettra de libérer l’énorme potentiel de développement de l’élevage pour les petits producteurs.

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Sur le continent africain, l’élevage est l’une des principales sources de sécurité alimentaire et de moyens de subsistance résilients. La production animale contribue à hauteur de 30 à 80 % au PIB agricole total du continent et fournit des emplois et de la nourriture à des millions de personnes.

Pourtant, le secteur de l’élevage africain est confronté à plusieurs défis croissants, notamment la propagation de maladies dangereuses, qui perturbent les revenus et les moyens de subsistance des communautés rurales. Au total, on estime que près de 20 % du bétail mondial est décimé par les maladies, le fardeau étant particulièrement lourd dans des régions comme l’Afrique subsaharienne.

Dans la plupart des cas, les vaccins représentent souvent l’outil de prévention des maladies du bétail le plus efficace pour atténuer les effets de ces défis, contribuant ainsi à préserver les revenus, les moyens de subsistance et l’approvisionnement alimentaire fournis par le bétail.

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En Afrique subsaharienne, le problème de la faible vaccination des ruminants persiste et touche principalement les petits éleveurs de bétail (PEB).

VITAL 2 vise à catalyser une transformation sur l’ensemble du marché africain des vaccins pour ruminants, en se concentrant sur des zones et des systèmes de production exemplaires au Kenya, en Tanzanie et au Nigéria afin d’obtenir des résultats rapides et significatifs. Ce projet devrait stimuler la croissance et l’expansion continues de la vaccination des ruminants par le secteur privé dans d’autres pays au-delà de 2030, grâce aux groupes d’acteurs concernés.

Favoriser l’environnement vaccinal qui développera les liens nécessaires avec le marché des vaccins entre les nombreux groupes de parties prenantes pour permettre aux entreprises de vaccins pour ruminants du secteur privé de s’établir comme un contributeur clé aux plans de développement de l’élevage du gouvernement, puis de se développer rapidement.

Mettre en place des chaînes d’approvisionnement en vaccins pilotées par le secteur privé pour créer un accès aux vaccins pour ruminants en amont (en collaboration avec le fabricant de vaccins pour fournir un approvisionnement efficace en vaccins aux détaillants) et en aval (en collaboration avec d’autres parties prenantes pour renforcer la prestation de services vétérinaires et la sensibilisation des SSP à la valeur inhérente de la vaccination des ruminants).

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Progresser dans le développement de produits pour les vaccins contre les ruminants afin de poursuivre le développement de nouveaux vaccins multivalents contre les ruminants destinés à une utilisation généralisée par les SSP.

« Nous travaillerons en étroite collaboration avec les autorités, les professionnels vétérinaires, les partenaires de la chaîne de valeur et les éleveurs de bétail pour identifier la meilleure voie à suivre pour améliorer la santé et la productivité du bétail grâce à la prévention des maladies », a déclaré le Dr Carolin Schumacher, PDG de GALVmed.

MYNA avec Média