Bénéficier d’une plus grande visibilité, nouer des contacts, partager des expériences, multiplier les occasions de vendre, telles sont les opportunités qu’offrira la 7e édition du Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales, le SARA 2025, prévue du 23 mai au 1er juin 2025, au Parc des Expositions d’Abidjan.
« Quels systèmes de transformation agroalimentaire pour la souveraineté alimentaire en Afrique ? », c’est autour de ce thème que s’articuleront toutes les activités de ce grand rendez-vous agricole internationale, devenu incontournable au fil des années, soulignait le premier ministre, Robert Beugré Mambé, lors du lancement officiel, mardi 18 février 2025 à Abidjan Sofitel Hôtel Ivoire.
« Le SARA est devenu, au fil des années, un rendez-vous incontournable pour tous les acteurs du monde agricole. Et c’est bien plus qu’un salon, il se positionne comme une plateforme privilégiée pour trouver des solutions durables et innovantes. Aujourd’hui, le SARA est devenu un véritable catalyseur de notre ambition de faire de l’agriculture, le moteur de notre croissance économique et le pilier de notre sécurité alimentaire ».
SARA 2025, une plateforme d’opportunités
Le SARA en plus de se positionner comme un rendez-vous incontournable pour tous les acteurs du monde agricole, se présente aussi comme une plateforme d’opportunités pour ces derniers. Fort d’une expérience de plusieurs années, cet événement vise à valoriser, promouvoir et développer les richesses du secteur agricole, de l’élevage et de la pêche en Côte d’Ivoire.
Le SARA offre une plateforme unique pour les investissements directs dans les secteurs agricoles, des ressources animales, halieutiques et forestières. L’édition 2023 a permis de concrétiser de nombreux projets grâce à des rencontres B2B, des discussions informelles et des échanges avec des hommes d’affaires, des institutions financières, des PME et des ONG. En chiffres, cela représente entre autres, 169 rencontres B2B, 950 rencontres d’affaires, 80 conférences, ateliers et panels, 35 rencontres officielles d’échange, 119 visites institutionnelles, 4 journées focus, 9 rencontres spécialisées, 1 hackathon de start-up agricole.
Avec près de 400 000 visiteurs à l’édition précédente, c’est aussi le lieu pour bénéficier d’une plus grande visibilité, promouvoir ses produits et services agricoles, nouer des contacts, partager et bénéficier des expériences.
En effet, à chaque édition, l’honneur est donné à un pays, leader mondial dans le domaine de l’agriculture. Avec ses acteurs, cette puissance agricole met en évidence, ses techniques de développement. C’est donc une occasion pour les participants locaux et internationaux qui pourront, à travers des panels, des séminaires et des rencontres Be To Be, bénéficier de son expertise.
Le Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales est également une opportunité pour la Côte d’Ivoire, qui mettra en évidence ses potentialités agricoles. « Dans ce cadre, le SARA devrait être l’occasion de faire découvrir la performance de notre agriculture, de notre élevage, de notre environnement et de nos eaux et forêts », a poursuivi le premier ministre.
« Ce sera certainement le lieu de démontrer que désormais l’agriculture ivoirienne est bien une agriculture 4.0 »
Il a rajouté que la Côte d’Ivoire ne reste pas en marge des avancées technologiques. Le pays surfe notamment sur elles pour améliorer son développement agricole.
« Ce sera certainement le lieu de démontrer que désormais l’agriculture ivoirienne est bien une agriculture 4.0 car elle s’appuie sur l’intelligence artificielle et une agriculture d’économie circulaire. D’où une opportunité pour les informaticiens et start-ups qui pourront fabriquer des drones agricoles ».
Il faut rappeler que le SARA est organisé par le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, en collaboration avec ses homologues des Ressources Animales et Halieutiques, ainsi que des Eaux et Forêts, respectivement, Sidi Tiemoko Touré et Laurent Tchagba.
Sandrine KOUADJO