Côte d’Ivoire :
Le ministre Sidi Touré participe à la rentrée solennelle du Centre d’études prospectives

Centre d’études prospectives

Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Touré, a pris part à la rentrée solennelle 2024 du Centre d’études prospectives, mardi 09 janvier 2024 à Abidjan, dont il en est président du Comité d’administration.

Durant cette cérémonie, le ministre a étalé les enjeux de la création de ce centre, qui a vu le jour dans un contexte où les pays du  monde, particulièrement ceux de l’Afrique sont confrontés à de nombreux défis politiques, socio-économiques, humanitaires et géopolitiques.

Il s’est prononcé sur le conflit russo-ukrainien, le changement climatique et plus récemment le conflit entre le Hamas et Israël.

L’objectif de ce centre est d’amener les esprits à ne pas subir ces événements, mais à proposer des réponses exogènes, notamment « une voie africaine » en dialogue avec le monde.

« Nous avons refusé le fatalisme en faisant le choix de créer le CEP avec plusieurs personnalités pour porter une conviction, celle d’une Afrique qui n’est plus spectatrice, mais actrice de son destin », a soutenu le ministre Sidi Touré.

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Créé le 25 octobre 2021, cet espace de Think-Thank, a également pour but de relever les défis de développement à travers « l’élaboration de politiques efficaces, la promotion de la prospective et de la réflexion stratégique comme moyen de planification du développement et d’influence sur les débats nationaux et internationaux ».

Il ajoutera que le CEP s’est engagé à être la voix de proposition de politiques innovantes et une vision prospective pour le continent, avant d’ajouter qu’aujourd’hui le CEP célèbre les progrès réalisés en se projetant vers l’avenir.

« Le CEP représente désormais une force de transformation », a-t-il déclaré. Pour le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, cet instrument se veut un organe à penser, avec lequel il faudra compter dans l’univers de la recherche, de l’analyse, du dialogue sur les enjeux africains et mondiaux.

« En deux ans, nous avons pris des initiatives audacieuses comme le forum international du leadership et de la prospective qui a su mobiliser des personnalités de hauts rangs, à l’image de l’ancien président du Nigéria, Olesegun Obasanjo et bien d’autres », s’est-il félicité.

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Il a annoncé, entre autres activités du CEP, l’organisation de l’université libérale d’Abidjan et plusieurs autres panels de haut niveau pour adresser les questions « cruciales » liées à l’Afrique « pour faire avancer la cause du continent en partenariat avec le monde ».

« En deux ans nous avons posé les bases d’un environnement propice à la réflexion stratégique et à l’innovation ancrant le CEP comme un partenaire d’influence ou encore un réservoir d’idées en Afrique », a-t-il renchéri.

Le président du Comité d’organisation du Cep, Sidi Touré, a assuré aller encore plus loin en 2024 en lançant des projets encore plus innovants, en développant de nouvelles avenues de réflexions et en renforçant des collaborations stratégiques.

L’objectif, dit-il, est de créer des partenariats solides et fructueux non seulement avec des acteurs locaux, mais aussi avec des institutions internationales. « Ces partenariats seront essentiels pour amplifier notre voix et étendre notre portée ».

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Pour le ministre Sidi Touré, à travers ces efforts, le CEP vise aussi à devenir un acteur central dans la formulation des politiques de développement efficace pour l’Afrique, en proposant des solutions pragmatiques et adaptées aux défis spécifiques du continent.

Au cours de cet évènement, une conférence inaugurale a été prononcée par l’historien en relations internationales, Bangali N’Goran, sur le thème « la gouvernance politique, sécuritaire et économique dans l’espace Cedeao : quel rôle pour la Côte d’Ivoire ? ».

L’enseignant chercheur a soutenu que la Côte d’Ivoire, en raison de son rôle de locomotive de la sous-région, devrait avoir une position d’’’Etat stratège’’, comme à l’ère du président Houphouët-Boigny, dans un monde où les contextes géopolitiques sont mouvants.

Sandrine KOUADJO et autre presse