L’Algérie veut doubler sa production halieutique d’ici à 2030. Pour atteindre donc cet objectif, le ministère de la Pêche et des Productions halieutiques souhaite une collaboration avec la Nouvelle-Zélande dans le secteur de la pêche. Une rencontre a eu lieu à cet effet avec une délégation d’experts algériens et leurs homologues néo-zélandais, pour examiner les opportunités de coopération bénéfique aux deux pays. L’information a été partagée sur le site internet du ministère, mercredi 13 novembre 2024.
Trois axes prioritaires ont été exploités durant cette rencontre. Notamment la formation en pêche et en aquaculture, l’échange d’expérience pour la promotion des activités des coopératives ainsi qu’une meilleure organisation de la filière.
Cette coopération vient en effet soutenir les projets d’investissement prévus pour accroître l’offre dans le secteur de la pêche en Algérie. Elle implique une collaboration relative à la recherche scientifique en vue de développer des techniques de pêche durables. Il s’agit d’échanges entre le Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture (CNRDPA) et des centres et des instituts de recherche néo-zélandais.
L’Algérie veut en effet profiter de l’expertise néo-zélandaise dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture, pour soutenir ses ambitions de croissance dans la production halieutique. En effet, la Nouvelle-Zélande est le principal fournisseur de produits halieutiques en Océanie, avec des captures de 400 000 tonnes réalisées en 2022, dont 75 % proviennent de l’aquaculture, selon la FAO.
Le gouvernement algérien veut passer à 200 000 tonnes de produits halieutiques chaque année d’ici à 2030. En 2023, sa production s’estimait à 125 500 tonnes de poissons, dont moins de 5 % proviennent de l’aquaculture.
Sandrine KOUADJO