Importation de poulet brésilien :
L’Afrique devient le 3ème consommateur mondial en 2023

Importation de poulet brésilien

La volaille brésilienne, notamment le poulet est bien prisé par les africains qui en consomment davantage d’année en année. En effet, le volume des importations de poulets en provenance du Brésil, pays d’Amérique Latine, a enregistré un bond de 13% passant de 722 123 tonnes en 2022 à 816 000 tonnes à fin 2023, d’après le dernier rapport annuel 2024 de l’Association brésilienne des protéines animales (ABPA).

Ce volume représente 16,28% des exportations totales de viande de poulet du Brésil, faisant du continent africain la troisième destination mondiale de cette viande blanche brésilienne, après l’Asie (35,86%) et le Moyen-Orient (30,23%).

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L’Afrique du Sud constitue le premier marché africain et le cinquième à l’échelle mondiale des exportations des poulets brésiliens. Ses importations sont passées de 284 015 tonnes en 2022 à 340 435 tonnes de volaille en 2023, soit une hausse 19,87% représentant un volume de 56 000 tonnes. La Nation Arc en ciel est talonnée par la Libye qui occupe la seconde destination (76 401 tonnes en 2023 contre 76 452 en 2022), suivie de l’Egypte (59 136 tonnes en 2023 contre 47 162 en 2022), du Ghana (56 213 tonnes en 2023 contre 31 256 en 2022) et l’Angola (55 698 tonnes en 2023 contre 105 862 en 2022).

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L’Afrique devient le 3ème consommateur mondial en 2023

La Côte d’Ivoire et bien d’autres pays du continent figurent sur la liste des clients secondaires du Brésil en matière de poulet.

A l’échelle mondiale, la Chine se présente comme le premier marché d’exportation des poulets brésiliens avec un volume d’expédition de 682 665 tonnes en 2023, soit une hausse de 26,29% par rapport à l’année précédente qui était de 540 555 tonnes. Il est respectivement suivi par les Emirats Arabe Unis (440 788 tonnes en 2023), le Japon (433 583 tonnes en 2023) et l’Arabie Saoudite (376 953 tonnes).

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Le succès du poulet brésilien sur le continent africain et voire dans le monde est dû, au-delà de la chair de cette protéine animale jugée ‘’tendre et savoureux », au prix bon marché pratiqué par le pays, rapportent les sources.

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