L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) étudie la possibilité d’incorporer la poudre de poisson dans les menus des repas scolaires en Afrique, selon une note émanant de l’Organisation onusienne.
Ce projet de poudre de poisson vise à améliorer le contenu nutritionnel des programmes d’alimentation scolaire et à contribuer à une économie circulaire, à en croire la FAO.
A en croire Molly Ahern, fonctionnaire des pêches à la FAO, bien plus qu’une simple source de protéines animales, le poisson est aussi une source inestimable de vitamines, de minéraux et d’acides gras oméga-3 uniques.
« L’enrichissement en poudre de poisson présente un autre avantage majeur en raison de son potentiel de réduction des pertes et gaspillages alimentaires. On estime que 35 % de la récolte mondiale de poisson est perdue ou gaspillée chaque année en raison de multiples pratiques inadéquates tout au long de la chaîne de valeur du poisson et lors de la préparation à la consommation. En outre, la plupart des parties de poisson qui ne sont pas utilisées (arêtes, yeux, viscères), qui représentent jusqu’à 70 % du poisson, peuvent être transformées en poudre de poisson ou utilisées pour fabriquer d’autres produits alimentaires », explique la FAO.
L’utilisation de poudre de poisson dans les programmes d’alimentation scolaire est le développement d’un système alimentaire plus durable »,
La FAO entend entamer la phase expérimentale de ce projet au Malawi et au Ghana, précise la note estimant qu’il s’agira de collaborer avec des chercheurs pour documenter les preuves de l’efficacité des poudres de poisson dans les repas scolaires, y compris les coûts et les avantages pour les producteurs de poudre de poisson et les résultats pour les écoliers.
MYNA