Transhumance Filière bétail :
Des acteurs ivoiriens et burkinabés proposent des solutions aux problèmes rencontrés par les deux pays

Transhumance Filière bétail

Afin de trouver des solutions aux problèmes rencontrés dans la transhumance de la filière bétail, des acteurs ivoiriens et burkinabés ont tenu un atelier de réflexion organisé du 25 au 26 janvier 2024, à la préfecture de Doropo, autour du thème « les enjeux de la mobilité du bétail entre les pays continentaux et pays côtiers notamment le cas du Sud-Ouest Burkina Faso et Nord-Est de la Côte d’Ivoire ».

Durant deux jours, les acteurs de la filière bétail de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso, ont eu des réflexions sur les problèmes auxquels la transhumance est confrontée dans les deux pays, a relevé le directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Noumbiel (Sud-Ouest Burkina Faso), Ouattara Yacouba.

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Initiée par l’Association des éleveurs de bovins de la région du Bounkani (AEBRB-RCI), en collaboration avec le Réseau de communication sur le Pastoralisme (RECOPA-BF), cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre du projet Résilience des populations sur le territoire rurales sur le territoire transfrontalier (REPOT), coordonné par Acting for Life et financé par le Centre de crise et de soutien (CDCS) du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française, a permis de proposer de manière partielle, des solutions afférentes.

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Transhumance Filière bétail

Les participants ont ainsi, convenu de réduire l’insuffisance et la dégradation des infrastructures pastorales et l’insécurité, de promouvoir les textes nationaux et sous-régionaux en vigueur qui réglementent le secteur du bétail.

Durant cette rencontre, le vivre-ensemble et la cohésion sociale ont également été prônés par les parties-prenantes, afin de faciliter l’épanouissement de la filière bétaillère entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

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En effet, le REPOT a pour objectif global de renforcer la cohésion sociale entre les différentes communautés. De façon spécifique, il vise à améliorer la résilience des populations rurales transfrontalières, et en particulier des agriculteurs et éleveurs en situation précaire. Démarré depuis août 2022, ce projet est mis en œuvre par l’AEBRB et le RECOPA-BF prendra fin en janvier 2024.

Sandrine KOUADJO et autre presse