La meilleure gestion des ressources halieutiques est une préoccupation pour l’État de Côte d’Ivoire, via le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques (MIRAH) qui a engagé plusieurs actions pour y parvenir.
Il s’agit entre autre de la réalisation de l’enquête cadre de: la pêche continentale et lagunaire, la pêche artisanale maritime, la mise en place d’un système de suivi des débarquements aussi bien de la pêche continentale et lagunaire que de la pêche artisanale.
Fort de ces acquis, l’amélioration de la méthodologie du système de collecte et traitement de données s’est avérée nécessaire.
Au cours de l’atelier de validation de la méthodologie du système intégré de collecte et de traitement de données statistiques halieutiques qui s’est tenu jeudi 11 novembre 2021 à Abidjan, les participants ont salué l’initiative mais relevé les difficultés qui se dressent au quotidien et qui doivent être améliorer pour atteindre un résultat satisfaisant.
Ainsi l’éloignement des sites de collecte et l’insuffisance des moyens de mobilité sont des obstacles pour les agents terrain. Le faible niveau de financement demeure une réalité. Sur le plan technique, la lenteur de la transmission des données au niveau central ne facilite pas non plus les choses.
Après la présentation de la situation des statistiques et des pêches et de l’aquaculture, les participants ont eu droit à la présentation de la méthodologie du système intégré de collecte et de traitement des données statistiques des pêches et de l’aquaculture, suivies des échanges et partage d’expériences.
Cet atelier financé par le programme d’Appui à la Gestion durable des Ressources Halieutiques (PAGDRH) à travers l’appui sectoriel dans le cadre de l’accord de partenariat dans le domaine de la pêche entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne.
MYNA