Qu’est-ce que la PPR ?
La Peste des petits ruminants (PPR) est une maladie causée par un virus de type morbillivirus. Elle s’apparente à celui de la peste bovine. Et affecte les caprins, les ovins et des animaux sauvages de la même famille que les petits ruminants domestiques, ainsi que les camélidés. La PPR a été identifiée pour la première fois en Côte d’Ivoire en 1942.
Elle se caractérise par des difficultés respiratoires, des écoulements oculaires, nasaux et bucaux, des lésions buccales et/ou de la diarrhée. La PPR de par son taux de morbidité et de mortalité élevés, engendre de graves conséquences économiques en Afrique. Egalement le Moyen-Orient et l’Asie où les petits ruminants constituent un moyen de subsistance pour la population.
Les animaux affectés présentent de fortes fièvres et un abattement sévère, des sécrétions au niveau des yeux et du nez. L’animal est dans l’incapacité de manger en raison de lésions buccales douloureuses. Les animaux souffrent de pneumonie et de diarrhée aigues. L’issue de la maladie est fréquemment la mort de l’animal.
PPR en Afrique : Vers l’éradication d’ici à 2030
La peste des petits ruminants (PPR) est une maladie contagieuse et transfrontalière. Les conséquences socio-économiques de cette maladie portent gravement atteinte au revenu des éleveurs. Et menacent particulièrement les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire des paysans ruraux les plus vulnérables, notamment des femmes.
L’OMSA et la FAO, dans leur stratégie commune pour le contrôle et l’éradication de la PPR ont fixé comme objectif de faire disparaître la maladie d’ici à 2030.
Les points communs entre le virus causant la PPR et celui de la peste bovine permettent d’appliquer les enseignements tirés de l’éradication de la peste bovine dans l’actuelle stratégie contre la PPR.
En 2015, hautes instances et directeurs des Services vétérinaires de 70 pays ont approuvé en Côte d’Ivoire, la Stratégie mondiale pour le contrôle et l’éradication de la PPR. Puis validée par le vote de la Résolution N°25 lors de la 84e Session générale de l’Assemblée mondiale des Délégués de l’OMSA. La FAO et l’OMSA ont constitué un secrétariat commun qui supervisera la mise en œuvre de cette stratégie.
Source : FAO