Côte d'Ivoire/Redynamisation de la Filière porcine :
Le MIRAH réceptionne 35 porcs reproducteurs en provenance de France

Ces porcs, âgés de deux à trois mois seront engraissés jusqu’à l’âge de huit mois avant d’être mis en reproduction.

Le  ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH), à travers le Projet de développement de la filière porcine ( Pro-Porc) a réceptionné une trentaine de porcs de races pures en provenance de la France,  au cours d’une cérémonie qui s’est tenue au Fret sis à l’Aéroport Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët, dans le District d’Abidjan.

Cette opération vise à accroître la production nationale en viande porcine, en multipliant ces races performantes pour les mettre à la disposition des éleveurs sur toute l’étendue du territoire ivoirien.

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Ces porcs, au nombre de 35, sont des  reproducteurs notamment sept mâles et 28 femelles issus des races Piétrain,  Landrace et  Large White. Âgés de deux à trois mois, ils  proviennent de la structure française AXIOM, spécialisée en génétique porcine . Acheminés au Centre d’Apprentissage et de Spécialisation aux métiers de la Filière Porcine (CAS-Porc), dans la région de l’Agnéby-Tiassa. Il seront engraissés jusqu’à l’âge de huit mois avant d’être mis en reproduction.

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au Centre d’Apprentissage et de Spécialisation aux métiers de la Filière Porcine (CAS-Porc), dans la région de l’Agnéby-Tiassa.

Un mode de gestion basé sur des croisements génétiques rigoureux permettra, à terme, de diffuser à l’échelle nationale des reproducteurs améliorés, a affirmé la coordonnatrice du projet Pro-Porc, Monique Gueu, ajoutant que ces derniers seront dotés de caractéristiques supérieures telles qu’une bonne prolificité, un indice de consommation réduit, une meilleure conformation des carcasses, ainsi que d’excellentes qualités maternelles.

Le Pro-Porc n’est pas à sa première opération.  En novembre 2023, le Projet  avait déjà initié  l’importation de 50 reproducteurs dont les descendants sont en cours de diffusion auprès des éleveurs.

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Cette opération vient redynamiser le secteur porcin en Côte d’Ivoire, qui a été sinistré après la dernière  crise sanitaire de la Peste Porcine Africaine (PPA) survenue en 2024. Elle avait  entraîné l’abattage de 108 000 bêtes pour empêcher la propagation de la maladie, selon la Direction des services vétérinaires et du bien-être animal (DSVBA).

 

MYNA