Le ministre burkinabé de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Commandant Ismaël SOMBIE, accompagné du ministre délégué chargé des animales, Dr Amadou DICKO, a procédé au lancement officiel du Projet de Résilience et de Compétitivité de l’Élevage (PRECEL), le vendredi 23 février 2024, à Banankeledaga dans la commune de Bama, région des Hauts-Bassins.
Le PRECEL vise à améliorer la productivité, la commercialisation et la résilience des principaux systèmes de production animale sédentaire pour les bénéficiaires ciblés dans les zones d’intervention du projet. D’un coût de 120 598 617 000 FCFA, le PRECEL va toucher 1 500 000 bénéficiaires.
Sa mise en œuvre, selon le ministre SOMBIE, constitue un puissant outil pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire et la création d’emplois décents pour les jeunes et les femmes afin de lutter contre le chômage et la pauvreté. Le PRECEL permettra en outre de soutenir 80 000 éleveurs vulnérables et d’outiller 120 000 éleveurs sur les bonnes pratiques de l’élevage.
Pour atteindre ces objectifs, le Chef du Département en charge de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, a lancé une invite aux acteurs à s’impliquer véritablement pour la réussite du Projet.
Le développement du secteur de l’élevage nécessite la prise en main de certaines questions notamment les problèmes sanitaires, les problèmes liés à l’alimentation, à la génétique et à l’organisation des acteurs ; foi du ministre délégué chargé des Ressources animales, Dr Amadou DICKO. Pour lui, le PRECEL vient à point nommé dans la mesure où il permettra de résorber ces problématiques.
Le coordonnateur du PRECEL, monsieur Soumaïla BITIBALE, a placé les actions du projet sous le signe de la mise en œuvre réussie de l’« 𝐎𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟐𝟎𝟐𝟓 ». Il a de ce fait appelé ses collaborateurs à travailler d’arrache-pied dans la célérité pour des résultats probants avec un impact réel sur la vie des populations bénéficiaires.
Le PRECEL couvre les 13 régions du pays et va durer six ans. Il est financé par l’État Burkinabè et la Banque mondiale.
BETAIL D’AFRIQUE ( S. KOUADJO et SERCOM)
