Du 2 au 13 septembre 2024, à Taabo, la direction des pêches du ministère des Ressources Animales et Halieutiques a organisé un séminaire destiné aux chefs de Poste d’Élevage, de Pêche et d’Aquaculture (PEPA) et aux leaders des organisations de pêche continentale.
Le séminaire visait à renforcer leurs capacités sur les techniques de cogestion des pêcheries. L’objectif principal ? Familiariser ces acteurs aux mécanismes de cogestion, une gestion partagée entre les parties prenantes pour assurer une pêche plus durable.
La cogestion, une solution pour la durabilité
Lors de l’ouverture du séminaire, le 2 septembre 2024, M. Kouassi Kouadio, sous-directeur de la pêche continentale, a rappelé l’importance de la cogestion pour remplacer la gestion centralisée actuelle. Bien que des lois existent déjà, les mécanismes de cogestion n’ont pas été suffisamment établis.
Les participants, parmi lesquels des chefs PEPA et des leaders de la pêche continentale, ont été formés sur plusieurs aspects cruciaux : la constitution des comités locaux de cogestion, la création de plans de gestion partagée et l’application des lois existantes. Pendant deux semaines, ils ont acquis des compétences essentielles pour favoriser une plus grande implication des pêcheurs dans la gestion des ressources halieutiques.
Ali Maïga, pêcheur à Taabo, a salué l’initiative, affirmant qu’il était temps de sensibiliser les pêcheurs sur l’importance de la cogestion pour préserver leur activité. « Il s’agit de sauvegarder notre source de revenus : la pêche », a-t-il déclaré. Le lieutenant Marcel Beugré, chef PEPA de Maminigui, a également loué la formation, appelant à une multiplication des séances et à la fourniture de matériel pour renforcer l’efficacité des actions sur le terrain. Ce séminaire, financé par l’Union Européenne, marque une étape cruciale dans la gestion des pêcheries en Côte d’Ivoire, ouvrant la voie à une gestion plus inclusive et durable.
