Lutte contre les maladies animales prioritaires 2024-2025 :
Campagne nationale de vaccination lancée sur toute l’étendue du territoire burkinabé

Maladies animales prioritaires

Le ministre burkinabé de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Commandant Ismaël SOMBIE, a procédé au lancement officiel de la campagne nationale de vaccination 2024-2025 contre les maladies animales prioritaires. La cérémonie, qui s’est tenue dans la commune de Bagré, région du Centre-Est, a réuni une importante délégation gouvernementale, notamment le ministre délégué chargé des Ressources animales, Dr Amadou DICKO, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Pr Adjima THIOMBIANO et le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, monsieur Roger BARO.

La campagne nationale de vaccination 2024-2025 contre les maladies animales prioritaires dont le lancement est intervenu ce jour, a pour objectifs de vacciner 7,5 millions d’ovins et caprins contre la peste des petits ruminants, 4,6 millions de bovins contre la péripneumonie contagieuse bovine, 27 millions de volailles contre la maladie de Newcastle, 7 millions de volailles contre la variole aviaire, ainsi que 600 000 carnivores domestiques contre la rage. Cette campagne s’inscrit dans le cadre de l’opération spéciale de vaccination 2024-2029, adoptée par le gouvernement burkinabé pour contrôler, voire éradiquer, les principales maladies animales prioritaires. Il s’agit entre autres de la peste des petits ruminants, la péripneumonie contagieuse bovine, la fièvre aphteuse, le charbon bactéridien, la rage, la maladie de Newcastle et la variole aviaire.

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Lutte contre les maladies animales prioritaires 2024-2025

Afin de maximiser l’impact de cette campagne, des innovations majeures ont été introduites, facilitant l’accès des éleveurs aux vaccins. Prononçant le discours d’ouverture, le ministre délégué chargé des Ressources animales, Dr Amadou DICKO, a souligné que certaines vaccinations, telles que celles contre la peste des petits ruminants, la rage et le charbon bactéridien, seront réalisées gratuitement. Pour d’autres maladies, les coûts de vaccination ont été réduits de 50 à 60 %, rendant ces services beaucoup plus accessibles aux éleveurs.

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Cette initiative est accompagnée d’un renforcement des capacités techniques des services vétérinaires, avec l’introduction de nouveaux outils, tels que le paiement par mobile money, permettant aux éleveurs de s’acquitter des frais de manière simple et sécurisée.

Dr DICKO a également rappelé l’importance de la collaboration entre les services techniques déconcentrés et les organisations professionnelles pour assurer le succès de cette opération spéciale. Cette mutualisation des efforts est essentielle pour préserver la santé du cheptel et, par extension, celle des populations.

Invité à prendre la parole, monsieur Amadou SONDE, éleveur à Bagré, a exprimé sa gratitude envers le gouvernement : « 𝑵𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒗𝒐𝒏𝒔 𝒍’𝒉𝒂𝒃𝒊𝒕𝒖𝒅𝒆 𝒅𝒆 𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒗𝒂𝒄𝒄𝒊𝒏𝒆𝒓 𝒏𝒐𝒔 𝒂𝒏𝒊𝒎𝒂𝒖𝒙, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒄’𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒇𝒐𝒊𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒃𝒆́𝒏𝒆́𝒇𝒊𝒄𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅’𝒖𝒏 𝒕𝒆𝒍 𝒂𝒄𝒄𝒐𝒎𝒑𝒂𝒈𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕. 𝑪𝒆𝒍𝒂 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒎𝒐𝒕𝒊𝒗𝒆 𝒅𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕𝒂𝒈𝒆 𝒂̀ 𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒗𝒂𝒄𝒄𝒊𝒏𝒆𝒓 𝒏𝒐𝒔 𝒕𝒓𝒐𝒖𝒑𝒆𝒂𝒖𝒙 𝒆𝒏 𝒎𝒂𝒔𝒔𝒆 ». Il a aussi saisi l’occasion pour lancer un appel à tous les éleveurs à participer massivement à cette campagne.

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Remise symbolique de matériel de vaccination aux acteurs

Au cours de la cérémonie, le ministre SOMBIE et ses homologues ont procédé à la remise symbolique de matériel de vaccination aux acteurs. Ce matériel, composé notamment de kits de vaccination (seringues automatiques, pinces à encocher), de réfrigérateurs et de glacières médicales, vise à renforcer les capacités opérationnelles des équipes sur le terrain.

Le clou de cette activité de lancement a été marqué par la vaccination symbolique de bovins, de petits ruminants et de carnivores domestiques par la délégation gouvernementale.

Sandrine KOUADJO et SERCOM