Située dans le nord du Niger, Agadez, la plus importante ville de cette région est en proie aux températures extrêmes. Le thermomètre affiche jusqu’à 47°C. Cette situation représente une menace pour la productivité du bétail.
« En réalité, la chaleur que je ressens est très forte. J’implore Dieu de nous protéger. La chaleur de cette année a fait souffrir tous les habitants d’Agadez. En plus de la chaleur, il y a beaucoup de coupures d’électricité. La chaleur de cette année est terrible », explique Abdou Harouna, chauffeur de moto-taxi.
Le bétail n’est pas épargné par cette vague de chaleur. Déshydratation et stress thermique entraînent une baisse de l’état de santé général des animaux ainsi que de leur productivité.
« Nous n’arrivons pas à expliquer cette chaleur, elle est insupportable pour les hommes et aux animaux. Nous sommes obligés de vendre nos vaches à cause de la chaleur, le bétail ne peut pas se tenir debout. Le bétail tombe malade à cause de la chaleur.’’, raconte Djibo Hama, éleveur.
La biodiversité dans son ensemble fait les frais de cette chaleur. Les autorités nigériennes peinent à interpréter le phénomène.
« Dans la région d’Agadez, qui est une zone désertique, l’élévation de la température est exceptionnelle, atteignant souvent 45°C. C’est insupportable pour la biodiversité de la région. C’est insupportable pour la biodiversité en général, pour les plantes et les animaux. », explique Lieutenant-colonel Abdoul Aziz Yacouba, directeur régional adjoint de l’environnement.
La température moyenne de la Terre a atteint jeudi un nouveau record officieux, le troisième au cours d’une semaine qui a déjà été considérée comme la plus chaude depuis 120 000 ans.
Chapô : Sandrine KOUADJO
Source : Autre presse.