Le rapport d’une étude diagnostic de l’état sanitaire du Débarcadère Mohamed VI de Locodjoro, a été remis au Ministre des Ressources animales et Halieutiques par le représentant résident de la FAO en Côte d’Ivoire, Attaher Maiga.
Ce projet a été financé par l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à travers le Projet Initiative Pêches Côtières composante Afrique de l’Ouest.
Réalisé par la Direction des Services vétérinaires du ministère, ce rapport s’inscrit dans le cadre du projet régional intitulé « Offrir des avantages environnementaux, sociaux et économiques durables en Afrique de l’Ouest, grâce à une bonne gouvernance, des incitations correctes et l’innovation ». Il est financé par le Fonds pour l’Environnement mondial (FEM) à hauteur de 3,8 milliards de FCFA et mis en œuvre dans trois pays d’Afrique de l’Ouest que sont le Cap Vert, la Côte d’Ivoire et le Sénégal.
Le ministre Sidi Tiémoko Touré a salué le rapport car « ce débarcadère est une infrastructure très importante pour les quelque 540 mareyeuses » qui y exercent. Il a assuré de la prise en compte des recommandations par son département ministériel.
Pour la Coordonnatrice régionale du projet Initiative pêches côtières Afrique de l’Ouest, Fatou Sock, le rapport indique que « les conditions sanitaires du Débarcadère de Locodjoro sont satisfaisantes avec une infrastructure moderne et qui peut être dupliquée dans le pays et même être un exemple au niveau de la sous-région ».
« Nous avons mené cette étude pour pouvoir appuyer ce Débarcadère à être conforme aux normes internationales pour permettre aux mareyeuses de pouvoir accéder à des marchés plus rémunérateurs. L’objectif principal, c’est d’avoir cet agrément sanitaire », a-t-elle dit.
Toutefois, Fatou Sock a souhaité la réhabilitation du quai de débarquement, de la fabrique de glace et de tout ce qui concerne le transport interne des produits. Elle a ajouté que le rapport relève quelques insuffisances par rapport à l’application des normes d’hygiène et recommande un renforcement des capacités au niveau des bonnes pratiques.
MYNA avec SERCOM