Lutte contre la fièvre charbonneuse au Burkina :
Un atelier de renforcement des capacités organisé à Manga

Fièvre charbonneuse Burkina

Le Conseiller technique du ministre burkinabé délégué chargé des Ressources animales, Dr Jean-Marie BATIEBO, a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier de renforcement des capacités des acteurs de la lutte contre la fièvre charbonneuse au Burkina Faso, ce lundi 20 mai 2024, à Manga, dans la région du Centre-Sud.

La présente session s’inscrit dans l’approche « 𝑂𝑛𝑒 ℎ𝑒𝑎𝑙𝑡ℎ » et vise à renforcer les capacités des acteurs sur la surveillance épidémiologique et la gestion de foyers de charbon bacteridien. Prévu pour durer du 20 au 23 mai 2024, ce renforcement de capacités permettra entre autres de partager des informations techniques et de présenter les outils de gestion des cas de charbon bacteridien, de présenter les textes législatifs régissant le Réseau de surveillance épidémiologique des maladies animales et des zoonoses (RESUREP). Les participants seront également outillés sur le mécanisme de surveillance et de riposte contre le charbon bacteridien dans le sous-secteur de l’élevage ainsi que sur les rôles et responsabilités des acteurs impliqués dans la lutte contre cette maladie.

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« 𝑨𝒖 𝒔𝒐𝒓𝒕𝒊𝒓 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒇𝒐𝒓𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏, 𝒊𝒍 𝒆𝒔𝒕 𝒏𝒆́𝒄𝒆𝒔𝒔𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒄𝒉𝒂𝒓𝒈𝒆́𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒍𝒖𝒕𝒕𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒂 𝒇𝒊𝒆̀𝒗𝒓𝒆 𝒄𝒉𝒂𝒓𝒃𝒐𝒏𝒏𝒆𝒖𝒔𝒆 𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒆𝒏𝒕 𝒔’𝒂𝒄𝒄𝒐𝒓𝒅𝒆𝒓 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒂̀ 𝒎𝒆𝒕𝒕𝒓𝒆 𝒆𝒏 𝒑𝒍𝒂𝒄𝒆 𝒆𝒕 𝒓𝒆́𝒂𝒄𝒕𝒖𝒂𝒍𝒊𝒔𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒂𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆𝒔 𝒂𝒇𝒊𝒏 𝒒𝒖𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒚𝒐𝒏𝒔 𝒖𝒏𝒆 𝒂𝒕𝒕𝒊𝒕𝒖𝒅𝒆 𝒅𝒆 𝒅𝒆́𝒕𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒓𝒂𝒑𝒊𝒅𝒆 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒂𝒔 𝒔𝒖𝒓𝒗𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒎𝒆𝒔𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒔’𝒊𝒎𝒑𝒐𝒔𝒆𝒏𝒕 , 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍’𝒐𝒑𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅’𝒆́𝒗𝒊𝒕𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒐𝒑𝒂𝒈𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒎𝒂𝒍𝒂𝒅𝒊𝒆 », a expliqué le Conseiller technique Dr BATIEBO.

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La fièvre charbonneuse, appelée aussi charbon bacteridien ou anthrax, est présente au Burkina Faso avec des foyers sporadiques dans plusieurs localités du pays. En plus de son fort impact socioéconomique du fait de la mortalité qu’elle cause au sein des animaux, la fièvre charbonneuse est également un problème de santé publique, car transmissible à l’homme.

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Sandrine KOUADJO et SERCOM