Côte d’Ivoire/Ressources Animales :
Sidi Touré préside un atelier régional des Comités nationaux de transhumance des pays côtiers et sahéliens

Le ministre ivoirien des Ressources Animales et Halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, a présidé, mercredi 2 novembre 2022 à Grand Bassam, la cérémonie d’ouverture d’un atelier d’échanges  d’informations et d’expériences entre les représentants des Comités nationaux de transhumance (CNT) des pays côtiers et sahéliens d’Afrique.

Cette rencontre est une initiative de la direction de la Nutrition animale et de la Gestion de l’Espace Pastorale (DNAGED) du MIRAH, en collaboration avec le Réseau Maroobè  (RBM) et le Projet d’appui au pastoralisme au sahel du  Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (PRAPS/CILSS).

A LIRE AUSSI  A Pogonissonkaha, la communauté renforce la digue du barrage pour l’accès à l’eau et le bétail

Sidi Touré a salué la tenue de cette activité sur le sol ivoirien, ajoutant que c’est une marque de reconnaissance de la sous-région pour les efforts de la Côte d’Ivoire dans la transfrontalière du bétail.

Pour le ministre ivoirien, le pastoralisme constitue un facteur d’intégration régionale mais est confronté à d’énormes défis qui l’ont impacté.

« Outre son importance dans l’économie nationale et sa contribution à la satisfaction des besoins alimentaires des ménages, le pastoralisme constitue un important facteur d’intégration régionale. Cependant ce mode d’élévage est confronté à des défis multiples et multiformes qui l’ont profondément impactés. Ces défis ont entrainé ces dernières années, des changements dans la régulation de la mobilité du cheptel au plan coutumier, administratif et sécuritaire », a-t-il dit.

A LIRE AUSSI  La société Friesland Campina réaffirme sa collaboration avec la Côte d’Ivoire

Impulser un processus participatif d’échanges et de concertations directes entre les comités nationaux de transhumance des pays de départ et ceux des pays côtiers d’accueil pour une meilleure planification de la campagne de transhumance 2022-2023 et de l’identification de mesures,  permettant de relever efficacement le défi lié au blocage des transhumance dans les espaces transfrontaliers est l’objectif de cet atelier.

A LIRE AUSSI   Le MIRAH initie un processus de sécurisation foncière

Durant trois jours, les participants examineront la problématique de la mobilité du bétail et feront entre autres le point sur le bilan de la campagne de transhumance 2022-2023 et dégagerons  les perspectives pour la prochaine campagne, dresseront l’état des lieux précis afin d’actualiser le processus d’opérationnalisation des CNT, partageront les informations et les connaissances portant sur les bonnes pratiques promues à l’échelle nationale, transfrontalière et locale.

MYNA