Burkina / RESUREP :
Les acteurs formés aux gestions des maladies animales et des ZOONOSES

RESUREP Burkina

La Direction générale des services vétérinaires (DGSV), avec l’accompagnement de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a organisé une série d’ateliers de renforcement des capacités des acteurs du Réseau de surveillance épidémiologique des maladies animales et des zoonoses (RESUREP), du lundi 08 au samedi 13 juillet 2024.

Présidés par le Chef de cabinet du ministre délégué chargé des Ressources animales, monsieur Amadou DIALLO, ces ateliers qui se sont déroulés successivement à Bobo-Dioulasso, à Koudougou et à Ziniaré avaient pour objectif d’harmoniser les interventions des acteurs du réseau sur la surveillance, la prévention et la riposte contre les maladies animales et les zoonoses.

Pour Dr Lalé NEBIE, l’un des formateurs, ces séances de renforcement de compétences des acteurs du RESUREP entrent dans le cadre de l’approche « 𝑂𝑛𝑒 𝐻𝑒𝑎𝑙𝑡ℎ » qui vise un monde capable de prévenir, détecter, circonscrire, éliminer et répondre aux risques pour la santé animale et humaine attribuables aux zoonoses et aux maladies animales ayant un impact sur la sécurité sanitaire des aliments, grâce à une coopération multisectorielle et des partenariats solides.

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RESUREP Burkina

Cette approche reconnaît que la santé des humains, des animaux domestiques et sauvages, des plantes et de l’environnement est étroitement liée et interdépendante. « 𝑬́𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒐𝒏𝒏𝒆́ 𝒒𝒖𝒆 65 % 𝒅𝒆𝒔 𝒎𝒂𝒍𝒂𝒅𝒊𝒆𝒔 𝒉𝒖𝒎𝒂𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒅’𝒐𝒓𝒊𝒈𝒊𝒏𝒆 𝒂𝒏𝒊𝒎𝒂𝒍𝒆 𝒆𝒕 75 % 𝒅𝒆𝒔 𝒎𝒂𝒍𝒂𝒅𝒊𝒆𝒔 𝒆́𝒎𝒆𝒓𝒈𝒆𝒏𝒕𝒆𝒔 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒆́𝒈𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅’𝒐𝒓𝒊𝒈𝒊𝒏𝒆 𝒂𝒏𝒊𝒎𝒂𝒍𝒆, 𝒆𝒏 𝒔𝒖𝒓𝒗𝒆𝒊𝒍𝒍𝒂𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆́ 𝒅𝒆𝒔 𝒂𝒏𝒊𝒎𝒂𝒖𝒙 𝒅’𝒆́𝒍𝒆𝒗𝒂𝒈𝒆, 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒂𝒈𝒏𝒊𝒆 𝒆𝒕 𝒔𝒂𝒖𝒗𝒂𝒈𝒆𝒔, 𝒊𝒍 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒐𝒔𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒅𝒆́𝒕𝒆𝒄𝒕𝒆𝒓 𝒓𝒂𝒑𝒊𝒅𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒍’𝒂𝒑𝒑𝒂𝒓𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒍𝒂𝒅𝒊𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒕𝒆𝒏𝒕𝒊𝒆𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒈𝒆𝒓𝒆𝒖𝒔𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒉𝒖𝒎𝒂𝒊𝒏𝒔 », a dit Dr NEBIE.

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En plus des présentations sur le RESUREP et l’approche « 𝑂𝑛𝑒 𝐻𝑒𝑎𝑙𝑡ℎ », les participants à ces séances de formation ont été édifiés sur les procédures opérationnelles standards applicables à la surveillance, la prévention et la riposte contre les maladies animales telles que l’Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), le charbon bactéridien et la rage. Ils ont aussi échangé sur les fiches de notification des maladies animales et zoonotiques prioritaires ainsi que sur l’outil de collecte des informations zoosanitaires (questionnaire numérique avec KoboToolbox). Les différents certificats vétérinaires à l’usage des agents leur ont été de plus présentés.

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Le Chef de cabinet du ministre délégué chargé des Ressources animales, monsieur Amadou DIALLO, a indiqué que ces renforcements de capacités des acteurs du RESUREP visent à harmoniser leurs actions sur le terrain grâce aux procédures opérationnelles standards et à l’utilisation des certificats vétérinaires. Pour lui, l’intégration des pratiques de surveillance et de prévention des maladies animales va contribuer directement à l’atteinte des objectifs de l’Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025. En effet, « 𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒂𝒏𝒊𝒎𝒂𝒍𝒆 𝒔𝒂𝒊𝒏𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒊𝒏𝒅𝒊𝒔𝒑𝒆𝒏𝒔𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒈𝒂𝒓𝒂𝒏𝒕𝒊𝒓 𝒖𝒏𝒆 𝒂𝒍𝒊𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒖𝒇𝒇𝒊𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒒𝒖𝒂𝒍𝒊𝒕𝒆́ 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒐𝒑𝒖𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 », a-t-il dit. Il a traduit la reconnaissance des autorités du ministère à la FAO pour son accompagnement.

Sandrine KOUADJO et MARAH