Auto-suffisance en protéines animales et halieutiques :
Sidi Touré table sur l’employabilité des jeunes

Le Ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, était l’invité du petit-déjeuner de presse de l’Union national des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), ce jeudi 19 mai 2022.

« L’auto-suffisance en protéines animales et halieutiques face au défi de l’employabilité de la jeunesse » était le thème de cet échange entre les journalistes et Sidi Tiémoko Touré à la Maison de la Presse d’Abidjan ( MPA) sise au Plateau.

Dans ces propos liminaires, le ministre Sidi Touré a fait l’état des lieux de la production nationale en protéines animales et halieutiques,  avant de noter les insuffisances  et démontrer la nécessité de s’orienter vers l’élevage.

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Il s’est ensuite  prêté au jeu des questions et réponses des hommes et femmes de média. Au cours de son intervention il a évoqué plusieurs sujets tels que la question de l’employabilité des jeunes, la piraterie maritime, la transhumance,  la pêche illicite…

« C’est la tendance mondiale aujourd’hui de s’orienter vers la production de l’élevage de poisson  ce qui permettra de faire face aux 600 000 tonnes de poissons que nous consommons chaque année en Côte d’Ivoire. Sur les 600. 000 tonnes nous produisons à peine 105 000 dont 500 000 qui sont des poissons issus de l’élevage. Les 100 000 constituent les poissons pêchés et cela n’a jamais varié depuis des années », a révélé le ministre ivoirien.

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M. Touré a invité les Ivoiriens à s’investir individuellement dans l’élevage de poissons, car selon lui, le poisson produit localement est meilleur en termes de goût que celui qui vient congelé de chine.

Le premier responsable du MIRAH a tenu à rassurer ses interlocuteurs quant à la régulation de la pêche en Côte d’ Ivoire, citant l’existence de décrets pour assainir le secteur.

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« Par le passé nous n’avions pas de texte de régulation. Depuis notre arrivée nous avons fait adopter par le gouvernement des  décrets qui permet de réguler l’activité de la pêche mais aussi l’activité de la production animale au niveau nationale », a-t-il indiqué.

MYNA