TRANSHUMANCE ET PASTORALISME SAHÉLIEN :
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger mutualisent leurs efforts

Le ministre burkinabé de l’Agriculture, des Aménagements Hydro-agricoles, de la Mécanisation et des Ressources Animales et Halieutiques, Moussa Kabore, a pris part à une rencontre sous régionale des acteurs de l’élevage et du pastoralisme des pays sahéliens sur les enjeux et les opportunités de dialogue liés à la sécurité et la transhumance transfrontalière vers les pays du Golf de Guinée.

Cette réunion, qui s’est déroulée jeudi 6 janvier 2022 à Ouagadougou, a vu la participation des ministres nigériens en charge de l’Elevage, Tidiani Idrissa Abdoul Kadri, et de l’Administration territoriale et des ministres burkinabè en charge des Armées, Aimé Barthélémy Simpore et de la Transition énergétique Bachir Ismaël Ouedraogo.

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La rencontre a réuni les acteurs de la transhumance et du pastoralisme du Burkina Faso, du Niger et du Mali. Il s’agissait d’engager une dynamique de concertation entre les acteurs des pays sahéliens membres de l’initiative d’Accra pour favoriser une transhumance transfrontalière apaisée et sécurisée entre les pays de départ et les pays d’accueil.

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De l’avis du ministre burkinabé Moussa Kaboré, la mobilité des éleveurs et de leurs troupeaux connaît aujourd’hui de nombreuses difficultés parmi lesquelles les conflits liés à l’accès aux ressources naturelles, l’obstruction des couloirs de passage et l’insécurité qui prévaut dans la région.

Pour le ministre de la sécurité du Burkina Faso, Maxime Koné, la transhumance pastorale constitue une source importante de financement du terrorisme. Face au problème, il a préconisé de jouer la carte de la prévention. Le ministre burkinabé de la Sécurité a rassuré les participants à cette rencontre que les conclusions de la rencontre serviront à améliorer le dispositif de prévention et de lutte contre le terrorisme.

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Pour sa part, le ministre nigérien de l’Elevage, Tidiani Idrissa Abdoul Kadri, a estimé que les Etats doivent conjuguer leurs efforts pour dégager une stratégie commune qui puisse permettre que la transhumance et le pastoralisme se déroulent dans les meilleures conditions au bénéfice des populations du Sahel.

André SELFOUR