En vue de poser les bases d’un développement économique et social durable, le Burkina Faso a opté pour la dynamisation des secteurs porteurs pour l’économie et les emplois. Ainsi, les départements en charge du développement rural se sont engagés pour un développement des secteurs agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique productifs et résilients. C’est dans ce cadre que le ministère des ressources animales et halieutiques à travers le Fonds de Développement de l’Élevage (FODEL) a initié la formation des acteurs des filières animales et halieutiques. Le lancement de la session 2021 de cette formation est intervenu ce jeudi dans la ville de Léo.
Se baser sur des ressources humaines de qualité pour atteindre ses objectifs, c’est la vision du ministère des ressources animales et halieutiques. Et pour ce faire, le Fonds de Développement de l’Élevage (FODEL) a entrepris des formations à l’endroit des différents acteurs. Et ce, dans l’objectif de réorganiser l’élevage traditionnel à travers les formations et les encadrements des éleveurs ainsi que la coopération entre eux.
Pour le compte de l’année 2021, le FODEL entend former 125 acteurs des filières animales et halieutiques. Selon les propos du ministre en charge de l’eau, Ousmane Nacro, ces formations ont pour but de renforcer les capacités des acteurs pour les rendre plus productifs. « C’est une série de formations portées par le FODEL qui commence. Elle permettra aux acteurs d’améliorer leurs connaissances en techniques d’élevage et en gestion financière », a-t-il indiqué. Il a également rappelé l’impact du fonds qui œuvre pour un développement de la filière.
Lancé dans l’exécution de sa mission, le FODEL selon les propos de son directeur général, Dr Saidou Ouédraogo, a toujours accompagné les acteurs de la filière. Pour lui, la formation tire son sens dans le fait que les acteurs bénéficient d’un accompagnement et il est de bon ton de les former. « Si vous bénéficiez de 5 ou 10 millions pour votre activité, il faut maitriser tous les contours », a-t-il expliqué. En plus de l’accompagnement financier, le fonds offre un accompagnement technique aux éleveurs.
Une occasion également pour lui de rappeler l’importance de ces acteurs. Selon ses propos, la source de financement principal du FODEL est le prélèvement des taxes sur l’exportation des animaux. « Ce sont les mêmes acteurs qui élèvent les animaux pour les exporter et le FODEL bénéfice des taxes. Donc, si l’élevage est bien conduit, ils vont pouvoir produire et ça va aider l’économie nationale », a dit le Dr Saidou Ouédraogo.
A l’issue de la formation le ministère des ressources animales et le Fonds de Développement de l’Élevage veulent constater une amélioration de la productivité des acteurs et du secteur. En guise d’information, il faut retenir qu’en plus des acteurs qu’il va former, le FODEL compte financer courant 2021, 589 microprojets de promoteurs.
Le Fonds de Développement de l’Élevage œuvre pour la mobilisation, la coordination et la gestion des fonds destinés à la promotion des activités de développement socio-économique du sous-secteur de l’élevage, de la pêche, de l’aquaculture et de l’apiculture. A ce titre, il a déjà formé 953 acteurs depuis 2016, réalisé 32 parcs de vaccination, 42 forages et le financement de 1 857 micro-crédits.
Source : autre Média