Association d’arbres fruitiers et héliciculture :
Une combinaison rentable pour les producteurs

Héliciculture au Bénin

Face aux défis écologiques et économiques, de nombreux agriculteurs se tournent vers des pratiques innovantes. L’association entre les cultures de fruits et l’héliciculture s’impose comme une solution durable. Cette combinaison, qui optimise les ressources naturelles tout en diversifiant les revenus qui optimise les ressources naturelles tout en diversifiant les revenus, inspire déjà de nombreux producteurs.

Innocent AGBOESSI

« Je vends les fruits en même temps que les escargots », témoigne Steven, un héliciculteur rencontré dans la commune d’Abomey-Calavi. Comme Steven, de plus en plus d’éleveurs adoptent des pratiques écologiques dans leurs exploitations. Parmi ces initiatives, certains héliciculteurs innovent en associant diverses cultures fruitières telles que le taro, le papayer, le bananier et la patate douce à l’élevage d’escargots. Ce modèle de production allie respect de l’environnement et diversification économique.

L’association entre cultures vivrières et héliciculture crée une synergie entre les deux activités. Les bananiers et papayers, par exemple, fournissent l’ombre nécessaire pour maintenir l’humidité du sol, condition idéale pour l’élevage des escargots. À leur tour, les escargots, en se déplaçant et en se nourrissant des débris organiques, contribuent à la fertilisation naturelle des sols. Cela réduit le besoin en produits chimiques tout en améliorant les rendements agricoles.

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« Associer l’élevage d’escargots avec des cultures comme le taro et le papayer optimise l’espace et enrichit naturellement le sol. C’est à la fois bon pour l’environnement et pour nos revenus », explique Karimath LAWANI, directrice de Kari Shop, une société spécialisée dans l’élevage d’escargots.

Héliciculture au Bénin : Diversification des revenus

Du point de vue économique, cette combinaison permet aux agriculteurs de diversifier leurs sources de revenus. D’une part, les cultures produisent des fruits et des tubercules destinés au marché local. D’autre part, les escargots, très prisés pour leur chair riche en protéines, sont vendus aux restaurateurs et aux particuliers.

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« Associer l’héliciculture aux cultures vivrières réduit les coûts en fertilisants. Les escargots enrichissent le sol, et cette méthode diversifie mes revenus tout en assurant une meilleure rentabilité », témoigne Henri AVOCÈGAMOU, acteur de l’héliciculture au Bénin.

Cette stratégie offre donc une solution durable pour les exploitations agricoles tout en assurant une rentabilité économique. Les agriculteurs qui l’ont adoptée peuvent produire des fruits et légumes tout en développant une nouvelle filière prometteuse : l’héliciculture. D’un côté, les agriculteurs optimisent l’utilisation de leurs terres en exploitant au maximum les ressources naturelles disponibles. De l’autre, ils augmentent la résilience de leurs exploitations face aux aléas climatiques. Cette approche innovante pourrait bien inspirer d’autres producteurs à adopter des pratiques similaires, surtout dans un contexte où l’agriculture durable est de plus en plus encouragée.

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Karimath LAWANI affirme : « Cette combinaison nous permet de diversifier nos activités tout en répondant aux besoins du marché local, garantissant des revenus stables. » Elle explique aussi que cet alliage leur permet de ne plus trop se soucier de l’alimentation des escargots, car ces fruits constituent leurs aliments. « L’essentiel est que la ferme soit propre pour éviter que les prédateurs envahissent les animaux », a-t-elle précisé.

En intégrant des pratiques respectueuses de l’environnement, comme l’association des cultures fruitières et l’élevage d’escargots, les agriculteurs montrent qu’il est possible de produire de manière durable sans sacrifier la rentabilité. Une piste prometteuse pour ceux qui souhaitent allier écologie et économie au service d’une agriculture d’avenir.

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