Le gouvernement ivoirien a adopté trois décrets relatifs à la santé publique vétérinaire, lors du conseil des ministres qui s’est tenu le mercredi 5 avril 2023 au palais présidentiel.
Le premier décret fixe les conditions et les modalités de délivrance d’un agrément sanitaire vétérinaire, le deuxième porte attributions, organisation et fonctionnement de la Cellule des Opérations d’Urgence en Santé Publique Vétérinaire et le troisième fixe les modalités de prise en charge des frais de fonctionnement des réseaux de surveillance des dangers sanitaires vétérinaires.
« Au titre du Ministère des Ressources Animales et Halieutiques, en liaison avec le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité et le Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle ;
Le Conseil a adopté un décret fixant les conditions et les modalités de délivrance d’un agrément sanitaire vétérinaire.
– Au titre du Ministère des Ressources Animales et Halieutiques, en liaison avec le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat et le Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle;
Le Conseil a adopté un décret portant attributions, organisation et fonctionnement de la Cellule des Opérations d’Urgence en Santé Publique Vétérinaire, en abrégé COU-SPV.
– Au titre du Ministère des Ressources Animales et Halieutiques, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat; Le Conseil a adopté un décret fixant les modalités de prise en charge des frais de fonctionnement des réseaux de surveillance des dangers sanitaires vétérinaires », indique le communiqué lu par le porte-parole du gouvernement Adama Coulibaly.
« Ces trois (3) décrets interviennent en application de la loi n° 2020-995 du 30 décembre 2020 portant Code de santé publique vétérinaire » et « s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la politique d’actualisation et de modernisation de la législation nationale en matière de santé publique vétérinaire engagée par le Gouvernement, en vue de contenir les impacts socio-économiques et sanitaires inhérents aux maladies animales et de renforcer la prévention contre les risques nouveaux et émergents liés aux agents pathogènes », à en croire le porte-parole du gouvernement.
MYNA