C.I/MIRAH :
Les jeunes exhortés à saisir les énormes opportunités dans l’aquaculture

MIRAH

Les jeunes ivoiriens ont été exhortés à saisir les énormes opportunités dans l’aquaculture, lors d’un panel qui s’est tenu en marge de la 15ème édition du Festival des Musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA 15) à Abidjan Marcory.

« Jeunesse, entrepreneuriat agricole : contribution à la souveraineté alimentaire», était le thème de ce panel qui s’est tenu le jeudi 27 avril 2023. Le conseiller technique du ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Jean-Serge Kouadio, et des experts de la FAO ont exhorté les jeunes à se tourner vers le secteur aquacole qui est pourvoyeur d’emplois.

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Jean-Serge Kouadio N’Guandi a indiqué aux jeunes que la Côte d’Ivoire est aujourd’hui « déficitaire » en termes de production de poissons, ce qui l’oblige à débourser des centaines de milliards de FCFA (autour de 450 milliards de Fcfa) par an pour combler le déficit, à travers des importations.

À l’en croire, cela constitue une opportunité réelle pour les jeunes à s’intéresser au secteur aquacole, surtout en cette année dédiée à la jeunesse par le Président Alassane Ouattara.

Aux jeunes présents en grand nombre à ce panel, l’expert en charge des ressources halieutiques à la FAO Côte d’Ivoire, Paul Kessé a affirmé que la pisciculture est d’ailleurs une activité économique très rentable et que la FAO accompagne la politique du gouvernement ivoirien dans la mise en œuvre de son plan d’actions.

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« La FAO aide à l’installation, apporte le support technique pour la réalisation de plusieurs projets, mène des études dans certaines thématiques, fait des business plans et aide certains groupements agricoles à pouvoir réaliser leurs projets », a-t-il fait savoir aux jeunes.

À titre d’exemple, Paul Kessé a expliqué que pour une superficie de 1 000 m2, l’éleveur peut produire 1 tonne ou 1,5 tonne de poissons dont le kg peut être vendu à 3 000 FCFA ; ce qui donne un chiffre d’affaires de 4,5 millions de Fcfa par étang.

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Pour lui, c’est possible pour les jeunes de pouvoir vivre de ce métier, créer de la richesse et de la valeur ajoutée.

À ce jour, la Côte d’Ivoire importe plus de 80% de ses besoins en poisson.

Cette année le thème retenu pour le FEMUA est « Sécurité alimentaire et agriculture durable ».

 

MYNA avec SERCOM