L’atelier d’Abidjan, organisé conjointement par l’organisation intergouvernementale d’information et de coopération pour la commercialisation des produits de la pêche en Afrique (INFOPÊCHE) et la COMHAFAT vise à développer des produits de pêche et d’aquaculture compétitifs et les orienter sur les marchés interafricains. Du reste, c’est ce qui ressort des différents exposés lors de la cérémonie d’ouverture de ces assises, ouvert ce jeudi 10 mars 2022 à Ivotel Hôtel du Plateau.
« L’Afrique a besoin de bonnes stratégies pour améliorer le commerce des produits de la pêche », a estimé Docteur Meité Zoumana, Directeur de cabinet du Ministre ivoirien des Ressources Animales et Halieutiques. Et le représentent du ministre Sidi Tiémoko Touré de poursuivre en ces termes: « Le commerce des produits de la pêche est l’un des rare domaine où la participation des pays en voie de développement est en constante augmentation. L’Afrique a besoin de bonnes stratégies de ces flux commerciaux pour prendre de bonnes décisions en faveur du secteur de la pêche.»
Méité Zoumana, pense qu’« avec l’avènement de la zone de libre échange continentale africaine la coopération commerciale interafricaine est appelée à se développer davantage et les produits de pêche ne doivent pas rester en marge ».
« Le poisson étant un produit particulier, son commerce intègre beaucoup de contraintes et les techniciens doivent veiller à ce que toutes les particularités du poisson soient reflétées dans les mesures futures à prendre pour faciliter le commerce interafricain », a ajouté le Directeur de cabinet du Ministre Sidi Touré.
Avant lui, c’est Abdelouahed Benabbou, secrétaire Exécutif de la Conférence ministérielle sur la coopération entre les États africains riverains de l’océan Atlantique (COMHAFAT), qui a traduit sa gratitude au Ministre des Ressources Animales et Halieutiques ainsi qu’aux autorités ivoiriennes pour avoir bien voulu accepté d’abriter les travaux de cet atelier. Il a, par ailleurs, noté l’urgence de la création d’une dynamique régionale pour améliorer l’accès à la commercialisation du poisson dans les marchés internationaux.
Mireille YAPO
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