Le ministre délégué chargé des Ressources animales du Burkina Faso, Dr Amadou DICKO, était face à l’Assemblée législative de Transition (ALT), ce jeudi 12 septembre 2024, pour défendre le projet de loi sur le financement du Projet de développement des chaînes de valeur intégrées de l’élevage au Burkina Faso (PDCVIE-BF).
Les députés de la Commission des Finances et du Budget (COMFIB) ont présenté le projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de crédit, signé entre le Burkina Faso et la Banque africaine de développement (BAD), pour le financement du Projet de développement des chaînes de valeur intégrées de l’élevage au Burkina Faso (PDCVIE-BF), à l’ensemble des députés de l’Assemblée législative de Transition (ALT), réunis en plénière pour son adoption.
Face aux députés, le ministre DICKO a fait comprendre que ce Projet est d’une importance capitale pour l’ensemble des bénéficiaires dans sa zone d’intervention. Sa mise en œuvre permettra entre autres la construction d’une plateforme fonctionnelle de production et de transformation de viande aux normes à Bobo-Dioulasso, le financement de 750 sous projets au profit des acteurs des chaines de valeurs ciblées, l’augmentation d’environ 15 % de la productivité du cheptel et la création de 4 000 emplois directs. À termes, le Projet va contribuer à l’amélioration des conditions de vie, à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations des régions telles que la Boucle du Mouhoun, les Hauts-Bassins, les Cascades et le Sud-Ouest. Il s’agira également d’améliorer la productivité et la production des systèmes de productions animales ciblés de promouvoir la production et la transformation aux normes de viandes et leur accès aux marchés.
À l’issue des débats, les députés ont, à l’unanimité, accordé leurs voix pour la ratification de l’accord de crédit pour le financement du PDCVIE-BF.
Il faut noter que le projet est structuré en trois composantes. Une composante « 𝑎𝑢𝑔𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡𝑒́ 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑐ℎ𝑒𝑝𝑡𝑒𝑙 𝑐𝑖𝑏𝑙𝑒́ », qui a pour objectif de contribuer à l’accroissement de la productivité et de la production des chaînes de valeurs ciblées par des investissements conséquents et un meilleur accès aux services, aux équipements et aux intrants adaptés. Une autre composante « 𝑝𝑟𝑜𝑚𝑜𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑒𝑡 𝑐ℎ𝑎𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑟𝑖𝑏𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑠 𝑐𝑎𝑟𝑛𝑒́𝑠 », qui a pour but d’augmenter la quantité de viande transformée aux normes internationales. La dernière composante « 𝑐𝑜𝑜𝑟𝑑𝑖𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑝𝑟𝑜𝑗𝑒𝑡 », est dédiée à la coordination du Projet.
D’une durée de cinq ans avec un coût global d’environ 23 milliards de F CFA, le PDCVIE-BF est cofinancé par l’État burkinabè, la BAD et les bénéficiaires.
Source : MARAH
