Sénégal :
la BAD octroie plus de de 27 milliards de F CFA pour le développement de l’élevage

le bétail dans la nature

La Banque africaine de développement (BAD) a accordé un prêt de plus de 25 milliards de FCFA au Sénégal pour la mise œuvre de son Programme national d’appui au développement intégré de l’élevage.

Ce sont 39, 9 millions d’euros, soit 25, 5 milliards de FCFA qui seront injectés dans la première phase de ce programme qui vise à améliorer la production et la productivité du cheptel pour un meilleur approvisionnement de la viande et du lait pour les futures unités industrielles.

A LIRE AUSSI  Atelier de formation des agents des postes d’élevage

« Ce programme va identifier et mettre en œuvre les synergies nécessaires avec les projets de Zones spéciales de transformation agro-industrielles, particulièrement le projet d’agropole Nord, dans lequel la filière élevage est prioritaire. L’objectif principal est d’améliorer la production et la productivité du cheptel pour un meilleur approvisionnement en quantité et en qualité de la viande et du lait pour les futures unités industrielles », a indiqué Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice générale pour l’Afrique de l’Ouest et vice-présidente par intérim de la BAD, chargée du Développement régional, de l’Intégration et de la Prestation de services.

A LIRE AUSSI   Sidi Touré lance la préparation des projets PPF 

Le Programme national d’appui au développement intégré de l’élevage prévoit la construction d’une trentaine de mini-fermes laitières, trois marchés à bétail, trois mini-unités d’abattage et de conditionnement de volailles. Il prévoit également la mise en place d’une ligne de crédit pour appuyer l’embouche ovine, l’élevage ovin naisseur, l’élevage laitier et porcin. Les acteurs du secteur de l’élevage ne sont pas en reste de ce programme. En effet 2 500 transformateurs  seront formés aux normes sanitaires et à la production de produits différenciés que sont les jambons, saucisses, saucissons et  pâtés.

A LIRE AUSSI  La Guinée et la Palestine renforcent leur coopération

MYNA