I. / ELEVAGE DES ESPECES DE FAUNE SAUVAGE : la stratégie de communication du projet de promotion validée

L’agence conseil en communication Ada group et le ministère des Eaux et Forêts ont tenu jeudi 07 octobre 2021, un atelier de validation du projet de promotion de l’élevage des espèces de faune sauvage en Côte d’Ivoire.

La rencontre à l’initiative de l’agence Ado Group, maître d’œuvre de l’élaboration dudit projet visait à présenter le document de stratégie de communication aux différents acteurs de l’élevage de la faune en vue de le parfaire.

La responsable projets de l’agence de communication, Mme De Majouberth Carole a relevé que le projet de promotion de l’élevage de faune sauvage est envisagé à l’effet de satisfaire à la fois les besoins en protéines animales des populations et de freiner significativement la pression sur la faune sauvage.

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Au nom du ministre des Eaux et Forêts, le directeur de cabinet adjoint colonel-major Aké Jérôme a rappelé que les résultats d’une étude d’experts, commanditée par son département de 2015 à 2018 a conclu que 208 espèces phares sont menacées d’extinction sur 1.154 mammifères, oiseaux, reptiles et d’amphibiens répertoriés.

Il s’est réjoui de ce document qui permettra entre autres, de constituer des noyaux de génitrice des espèces les plus prisées en Côte d’Ivoire, de renforcer les capacités des acteurs concernés et de vulgariser l’élevage de la faune sauvage. « Vos contributions sont attendues. Je vous souhaite donc à mener avec une approche participative, des discussions fructueuses et dans le respect de la thématique définie, en vue de produire des résultats capables de relever d’une part les défis liés à la production et à la valorisation de la faune et d’autre part les défis liées au développement durable de notre élevage », a-t-il préconisé.

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La Côte d’Ivoire subit une réduction importante de la faune sauvage. Malgré la fermeture de la chasse depuis 1974 (arrêté 003/SEPN/CAB du 20 février 1974), le braconnage se poursuit à un rythme inquiétant, en vue de satisfaire les besoins des populations en protéines animales à base de viande de brousse. Le gibier, ainsi chassé de manière illégale et non organisée est constitué parfois d’espèces menacées de disparition.

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L’élevage de façon générale reste encore une activité économique secondaire avec une contribution de 4,5% du Produit intérieur brut (PIB) agricole et 2% du PIB total.

Priscille HOUEGA avec AIP