C.I/ RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES: Sidi Touré dote son ministère d’un nouveau plan de développement

Pendant trois, du 8 au 10 juillet 2021, les fonctionnaires du Ministère des ressources animales et halieutiques (MIRAH), les opérateurs économiques du secteur de l’élevage, de l’aquaculture et des pêches étaient en conclave dans un hôtel à Cocody-Rieviera 3, au nord d’Abidjan. Sous l’impulsion du ministre Sidi Touré, les agents du cabinet ministériel, les experts et les structures sous tutelle étaient en atelier pour finaliser la politique nationale des ressources animales et halieutiques.

Il était question pour Sidi Touré et ses collaborateurs, de se doter, pour les cinq années à venir, d’une boussole voire d’un bréviaire pour la gestion efficiente du secteur de l’élevage, de l’aquaculture et des pêches. A l’ouverture de l’atelier de « Finalisation de la politique nationale des ressources animales et halieutiques », le 8 juillet, Sidi Touré a planté le décor et a donné les raisons de sa tenue. « Vous conviendrez avec moi qu’en dépit des résultats du Plan stratégique de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (PSDEPA), la production nationale reste en-deçà de nos besoins, et notre pays continue d’être largement tributaire des importations massives de produits de pêche et produits aquacoles, de produits laitiers, de viande et abats pour satisfaire la demande nationale », a expliqué M. Touré.

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La question de l’autosuffisance en produits animaliers et halieutiques est essentielle pour le ministre qui conçoit la nouvelle politique de développement de ce secteur comme la clé pour accroitre la productivité et une réponse aux importations de masse. « (…) le ministère des ressources animales et halieutiques s’engage à définir une nouvelle approche de développement plus dynamique et qui s’imbrique dans un environnement à préserver pour les générations futures », a poursuivi le ministre.

Sidi Touré, à l’occasion, n’a pas fait mystère de ce qu’il attend de cette nouvelle politique de développement. Il a invité ses collaborateurs à produire un document qui « devrait permettre de répondre aux attentes des bénéficiaires qui sont notamment les pouvoirs publics, les acteurs du secteur privé, la société civile et les partenaires au développement. Il devrait surtout répondre au souhait de disposer d’un cadre de politique cohérent et de prendre des mesures idoines pour le développement du secteur des ressources animales et halieutiques », s’est-il convaincu.

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                                                Synergie

Samedi 10 juillet, la cérémonie de clôture a été présidée par le directeur du cabinet du MIRAH. Dr Zoumana Méïté, après avoir écouté la lecture des recommandations des séminaristes, leur a exprimé les remerciements du ministre. « Au terme de cet atelier, permettez-moi de vous réitérer mes remerciements, à chacun de vous, qui nous avez fait l’amitié de participer aux travaux et de partager avec nous votre expérience et expertise », a-t-il déclaré.

Dans son discours de clôture, Sidi Touré a mis l’accent sur la nécessité pour les différentes structures du secteur des ressources animales et halieutiques de travailler en synergie. « Nous conviendrons tous que ce secteur demeure une réelle préoccupation et un domaine dans lequel une collaboration soutenue est absolument nécessaire, si nous voulons atteindre nos objectifs de développement », a noté Sidi Touré.

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« Je m’inscris aussi pleinement dans les recommandations qui ont été formulées et voudrais ici m’engager à les porter à bout de bras pour que toutes les actions entreprises par le ministère, les acteurs ou les partenaires au développement s’alignent dorénavant sur la nouvelle politique », a promis le ministre.

M. Touré a invité tous les acteurs et toutes les organisations professionnelles du secteur des ressources animales et halieutiques à s’approprier le nouveau document. « Je lance donc un appel à tous de s’investir déjà dans la vision qui vous a été partagée et que vous avez contribué à consolider durant ces trois jours de réflexion », a-t-il déclaré.

Initialement dénommée Politique nationale des ressources animales et halieutiques (PONARAH), les séminaristes, sur proposition du comité scientifique, ont décidé de reformuler l’intitulé. Désormais, l’outil de base sur lequel les fonctionnaires du MIRAH et tous les acteurs du domaine doivent se baser pour travailler s’appelle : Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (PNDEPA).

Par Serge YAVO