Le Conseiller technique du ministre délégué en charge des Ressources animales, Jean SIMPORE a présidé une réunion d’échanges des partenaires de mise en œuvre du programme budgétaire 082 « Productivité et compétitivité des productions animales», jeudi 8 février 2024, à Ouagadougou.
L’objectif est de créer une synergie et d’améliorer la capitalisation des interventions du programme budgétaire dans la mise en œuvre de l’«𝐎𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟐𝟎𝟐𝟓 ».
Dans une communication introductive, le Directeur général des productions animales, monsieur Hamadé OUEDRAOGO, par ailleurs, Responsable du Programme budgétaire 082, a rappelé les résultats attendus du Programme 082 dans la mise en œuvre de l’Offensive.
Selon Monsieur OUEDRAOGO, le Programme budgétaire 082, est porteur de deux filières prioritaires sur les huit identifiées par l’Offensive. Il s’agit de la filière bétail/ viande et celle avicole.
Le programme budgétaire est chargé de mettre à la disposition des éleveurs, 50 000 kits avicoles et 20 000 kits de petits ruminants. Ces appuis ciblent 50 000 aviculteurs, 200 fermes avicoles et 20 000 éleveurs de petits ruminants.
Les producteurs bénéficiaires seront subventionnés pour la construction d’abris pour les animaux. Ils recevront également un accompagnement en aliment pour bétail.
Le résultat attendu de cet accompagnement est la production de 18 millions de têtes de volailles, 85 millions d’unités d’œufs et 144 000 petits ruminants. Le coût unitaire d’un kit ovin est estimé à 553 500 francs CFA et celui du kit caprin est de 501 000 francs CFA.
Aux dires de Hamadé OUEDRAOGO le gap à combler pour l’atteinte de ces résultats est de 33 milliards 643 millions de francs CFA. À ce gap, il faut ajouter le défi de variation de la composition des kits d’élevage des petits ruminants d’un partenaire à un autre.
Le Directeur général a sollicité la contribution de tous les acteurs pour permettre au programme de jouer sa partition dans la mise en œuvre de l’Offensive.
Les échanges à l’issue de la communication ont permis de lever les inquiétudes sur la capitalisation des interventions, de convenir du contenu des kits de petits ruminants.
Sandrine KOUADJO et MARAH
