Au Kenya, l’élevage est un important contributeur au secteur agricole. Porté par les performances du lait et la viande, le sous-secteur attire les investissements privés et publics.
En effet, la Commission de la viande (KMC) va bénéficier d’une enveloppe de 1,4 milliard de shillings (12 millions $), soit 6 milliards de francs CFA, dans le cadre de la croissance de ses activités.
Ce montant débloqué par le Trésor kényan sera alloué via les Forces de défense du Kenya (KDF), entité qui a repris le contrôle de la KMC sur décision du président Uhuru Kenyatta en 2020.
Avec cette somme, la KMC entend améliorer l’efficacité des opérations d’abattage et de traitement de la viande de son usine de production basée dans la ville d’Athi River.
Située dans le comté de Machakos, l’unité possède actuellement une capacité d’abattage de 1250 animaux par jour et exporte environ 500 tonnes de viande fraîche et congelée vers le Moyen-Orient et le reste de l’Afrique.
Pour rappel, la viande est la principale denrée de l’élevage du Kenya en termes de valeur. La production de viande bovine, plus important contributeur à l’industrie est concentrée pour l’essentiel dans les régions de terres arides et semi-arides, qui représentent 70 % du stock total. Dans le pays, le sous-secteur de l’élevage représente environ 40 % du PIB agricole au Kénya et emploie la moitié de la main-d’œuvre agricole.
BDA avec Ecofin