Le MEDEF attendu à Abidjan au cours de ce mois de juillet 2024
L’annonce avait été faite fin février 2024, au cours de la dernière édition du Salon International d’Agriculture (SIA), de Paris (France). Le Mouvement des entreprises françaises (MEDEF) avait annoncé qu’elle serait dans la capitale ivoirienne, Abidjan, courant juillet 2024, dans le but de s’imprégner du potentiel d’investissement dans le secteur de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, ainsi que dans celui des Ressources Animales et Halieutiques. Dans le cadre du Salon International de l’Agriculture de Paris, le Mouvement des entreprises françaises (MEDEF) avait reçu, lundi 26 février 2024, à son siège, à Paris, le Ministre d’Etat Kobénan Kouassi Adjoumani, Ministre ivoirien de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, ainsi que le Ministre Sidi Tiémoko Touré, en charge des Ressources Animales et Halieutiques. A cette occasion, le Medef international avait annoncé une visite d’investisseurs de son organisation à Abidjan, en juillet 2024, afin d’examiner en profondeur les projets d’investissement à définir conjointement avec les experts des deux ministères. Ce travail préliminaire devrait se faire à travers 6 webinaires techniques sur des thématiques telles que les protéines végétales, les systèmes d’abattage et la logistique qui l’accompagne, la 2e transformation des produits agricoles, notamment l’anacarde. Ce fort intérêt manifesté par les investisseurs français pour le secteur ivoirien de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques , Stéphane Yrles, vice-président du pôle agricole et agroalimentaire du secrétaire général du groupe Avri, l’avait exprimé en ces termes : «Nous sommes très heureux qu’il puisse avoir cet échange entre le ministre d’État et le Ministre chargé des Ressources Animales et Halieutiques de la Côte d’Ivoire et nous, dans le cadre de la préparation de notre déplacement en juillet. C’est important de savoir comment on peut paramétrer les investissements d’acteurs français en Côte d’Ivoire, dans le cadre de la souveraineté alimentaire visée par le pays ». L’appel du Ministre d’Etat, Kobenan Kouassi Adjoumani, lors de cette rencontre, avait visé à mobiliser les pays européens autour des questions de sécurité alimentaire et de souveraineté alimentaire en Côte d’Ivoire, qui se traduit par des productions végétales, animales et halieutiques intensives et durables. « Les investisseurs français ont décidé eux-mêmes de se déplacer en Côte d’Ivoire et de venir échanger avec nous, afin de rendre concrète la décision que nous venons de prendre. Tous s’engagent à travailler en Côte d’Ivoire, parce qu’ils ont compris qu’elle est une bonne destination. C’est une terre où l’agriculture se développe bien et ils vont venir nous aider à développer notre agriculture, dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant. Nous avons apprécié cela et nous partons édifiés de savoir que notre voix a porté », s’était félicité le ministre d’État ivoirien. Le Ministre Sidi Touré avait d’ailleurs partagé la même satisfaction. « Cette occasion d’interaction avec le secteur privé français est une très bonne opportunité de discussion sur des axes précis, des informations qu’ils attendaient, afin de pouvoir motiver leur déplacement en Côte d’Ivoire, de pouvoir prendre leur part dans le développement des différentes filières de nos deux départements ministériels. Je note que d’ici le mois de juillet, une délégation sera conduite en Côte d’Ivoire », avait estimé le patron du MIRAH. Sidi Touré a fait savoir qu’au préalable, il y aura des webinaires d’affinage des axes d’intérêt de sorte à ce que juillet soit le mois de conclusion de tous les partenariats qui sont envisagés par le secteur agricole, mais aussi pastoral et animalier de la Côte d’Ivoire. Pour Sidi Touré, « la Côte d’Ivoire est un pays qui a décidé de prendre en main sa souveraineté alimentaire ». Il a affirmé que le Salon de l’agriculture en France donnait l’occasion aux deux ministères ivoiriens de présenter leurs opportunités, leurs niches d’investissement qui sont à la disposition de différents investisseurs.
Par André SELFOUR